Voici la coupable qui a été mise « on explore » :
Je ne sais pas pourquoi, mais c’est la deuxième fois que Flick me fait ça. Résultat : plus de 3000 visiteurs !
J’avais un peu hésité, je trouve que l’attitude du monsieur n’est pas très lisible, la proximité de sa tête avec l’arbre et la ferrure du banc me gêne. Par contre, elle ferme les yeux, son expression est d’une grande humanité, elle nous parle et on la comprend.
Marie Chabauty, qui n’est pas photographe mais qui aime visiter mon site m’a dit : « Et puis bien sûr cette extraordinaire photo du couple qui t’a valu tant de commentaires et de vues, c’est réjouissant !
Très honnêtement je ne sais pas si sans cette unanimité je l’aurais regardée aussi attentivement. Elle a quelque chose d’évidemment fort et qui m’a tout de suite frappée, c’est ce visage aux yeux fermés qui exprime tant !
Après en regardant bien je vois son équilibre esthétique, le contraste de l’homme dont le visage est penché, la beauté si bien saisie du lieu, l’émotion de la situation, la jeunesse qui se profile au lointain, tout cela, plus l’ humanité extraordinaire de ce visage et de ce couple… je comprends l’admiration qu’elle suscite, c’est une photo qui donne à penser mais sans rien imposer… c’est très fin, magnifique! BRAVO Stef »
Comme d’habitude, devant un sujet de cette qualité, j’avais fait plusieurs photos pour assurer. Les autres sont plutôt mieux composées, mais elle a les yeux ouverts…
Le 20 mai 2015, il y a un an presque jour pour jour, je les avais déjà rencontrés :
il n’avait pas encore de téléphone mobile.
Elle a les yeux fermés mais ça n’est pas pour autant qu’elle ferme les yeux. Ça change tout … le photographe en fait photographie ce qui n’existe pas : le présent. Il fait exister ce qui n’existe pas, il photographie le temps qui passe.
Superbe photo effectivement. Mon ( misérable et insignifiant) ressenti est qu’il y a trois centres d’intérêt successifs sur lesquels je boucle : la dame qui porte tout son passé en elle avec son visage qui est une porte sur ce passé qui nous intrigue, le monsieur qui est dans le présent, actif sans bouger, mais qui nous intrigue lui aussi par son occupation et la jeune fille en mouvement, qui part au loin vers son futur ( futur qui ne m’intrigue pas plus que ça).
Voilà li voilà là …..
et si elle avait elle aussi un portable?