Je dois reconnaître que depuis un certain temps, je suis influencé dans ma recherche d’une esthétique poétique et photographique par un photographe présent sur Flickr, qui utilise et abuse du bokeh avec un talent qui me turlupine. Est-ce le flou (artistique) qui va donner aux photos de rue la qualité décorative nécessaire à un accrochage sans pour autant perdre l’émotion des expressions vivantes et la vérité des situations… y-a-t-il porosité entre esthétique et vérité ? Est-ce « facile » ?  Est-ce seulement un artifice technique complètement bidon, ou une forme d’expression pas si facile à maîtriser  ?

Je me suis laché, il faut bien essayer, ma petite histoire va-t-elle vous charmer ?  (cliquez sur les images pour les agrandir)

J’ai des doutes, mais je suis motivé. Merci à Chetbak59

PS :

J’ai demandé à Chetbak59 s’il m’autorisait à le citer, j’aime beaucoup sa réponse :

Bonsoir Stéphane

Aucun problème.
Merci
Je veux bien entendre les avis et partager autour du concept « bokeh…trop de bokeh ».
Moi même, je vous assure me poser la question souvent, trop souvent même.
Mais…je ne sais pas, je n’aime pas mes résultats autrement.
Peut être, et même certainement, c’est l’absence de talent qui m’empêche d’assumer du piqué dans l’image : rien à voir de bien, rien à imaginer, rien à raconter. Certainement…oui.
Je recherche à rendre « mon rien, mon banal » en un rêve, des aventures, des voyages…que je ne fais jamais.

Intéressant de pouvoir échanger autour de ce concept. Une aide pour moi raccrocher d’autres fils, de la valeur ajoutée « au flou » de mon terrain de jeu.

A bientôt avec plaisir